Sceaux, une banlieue choisie et non subie ?

Vivre en banlieue est pour beaucoup un pis-aller, mais pourtant certaines villes, telles que Sceaux, offrent à leurs résidents un charme incontestable.

Sceaux, une cité non dénuée d’atouts…

La cité alto-séquanaise de Sceaux n’est pas une cité-dortoir créée de toutes pièces : son château fut initialement édifié au XVIIème siècle pour Colbert, le ministre de Louis XIV, et dès le XIXème siècle le développement du chemin de fer (correspondant à l’actuelle ligne B du RER) a incité nombre de bourgeois à y faire édifier des villas.

La ville garde de cette histoire pluriséculaire un charme bourgeois, avec nombre de villas cossues groupées autour du château et de son parc, lieu de promenade prisé des familles, ainsi qu’un établissement scolaire très réputé, le lycée Lakanal. La commune offre à ses habitants tous les équipements nécessaires. La présence du RER B permet de se rendre aisément à Paris, Orly ou Roissy, un atout que n’ont pas beaucoup d’autres communes banlieusardes, y compris la plus huppée Versailles à laquelle on pourrait comparer Sceaux, même si cette dernière est plus discrète.

…dont les prix reflètent l’intérêt

Les prix moyens du m2 à Sceaux sont de l’ordre de six mille euros, avec un petit bonus pour les maisons, plus recherchées que les appartements. C’est certes deux mille euros de moins que les prix parisiens, mais c’est également significativement plus que dans des communes de banlieue ne jouissant pas d’autant d’atouts.

Le marché immobilier de Sceaux attire de ce fait une clientèle solvable, qui préfère investir davantage pour profiter de conditions de vie agréables. Cette clientèle bourgeoise, ayant moins de risques de se voir refuser son crédit immobilier, est fort appréciable pour les agents qui pourront capter des mandats de vente !