Faut-il se précipiter pour vendre son bien immobilier en 2015 ?

Les vendeurs dans les starting-blocks

Tous les investisseurs dans l’immobilier le savent, leur marché obéit à des règles immuables qui le régulent. Et les résultats de ces dernières années sont loin de les pousser à un optimisme béat pour une année 2015 que tous les investisseurs en mal de prix net vendeur élevés avaient espéré être celle de la relance. L’année dernière qui avait pourtant bien commencé sur des marchés immobiliers symboliques comme celui de la Capitale, s’est finalement mal terminée avec un repli global de 5% sur l’ensemble de l’Hexagone. Dans une France engluée dans une crise économique très dure sur fond de chômage galopant et de pouvoir d’achat global des Français en berne, les propriétaires et leur prix net vendeur en bandoulière se posent de sérieuses questions sur la réelle opportunité de vendre leur bien en ce début d’année 2015. Ont-ils tort ou bien raison ?

Une demande en hausse en 2014

C’est un peu la surprise de l’année 2014. Une hausse très nette d’acheteurs potentiels a en effet été constatée avec un nombre de visites en augmentation par rapport aux années antérieures. Les spécialistes du marché veulent y voir un signe encourageant pour les propriétaires souhaitant vendre leur bien immobilier en réalisant une bonne plus-value et un net vendeur à la hauteur de leurs espérances dès cette année. Pourtant, les chiffres de transactions immobilières sont en baisse malgré un nombre croissant d’acheteurs potentiellement intéressés. Cette stratégie de l’attente de la part des acquéreurs s’explique parfaitement par la situation économique et sociale précaire dans notre pays. Les acheteurs qui ont vu ces dernières années la baisse des taux d’intérêt des principaux produits d’épargne populaires (Livret A, PEL,…) semblent plutôt se reporter sur les produits d’investissement locatif dans le neuf comme les produits Duflot et Pinel.

Les dernières tendances nettement en faveur des acheteurs

Le prix du mètre carré est en train de se stabiliser (au mieux) dans certaines régions et de baisser globalement sur l’ensemble du territoire. Cela profite bien évidemment aux acheteurs qui renforcent ainsi leur pouvoir de négociation au détriment des propriétaires voyant leur net vendeur fondre comme neige au soleil. Dans certaines régions qui voient leur démographie baisser, on enregistre un nombre d’offres supérieures à la demande. Ceci qui ne fait que renforcer la position des acheteurs auprès de vendeurs qui enregistrent un prix net vendeur de leur bien en deçà de leur objectif. Pourtant les taux d’intérêts bancaires n’ont jamais été aussi bas. Mais la prévision de plus-values n’est plus ce qu’elle était il y a ne serait-ce qu’une dizaine d’années.

Tous ces freins à la croissance sont encore très forts et il est à craindre que l’année 2015 soit encore une année assez difficile pour le propriétaire (et pour son net vendeur) qui, s’il en a la possibilité, attendra des jours meilleurs pour mettre en vente son bien afin d’en tirer un prix net vendeur au plus haut.