Immobilier francilien, les prix se stabilisent

Stabilisation inhabituelle des prix de l’immobilier francilien

L’immobilier francilien a connu une stabilisation en novembre 2014 après une baisse le mois précédent et des prix en recul de 3 % lors du premier trimestre 2014. Cette stabilisation de fin d’année est peu habituelle car depuis trois ans les observateurs ont constaté une baisse de prix systématique sur le dernier trimestre de l’année. Les familles cherchant à acquérir leurs logements avant le mois de septembre pour les rentrées scolaires, le troisième trimestre est donc en général une période morose pour les ventes.

 

Baisse des taux d’intérêts, un climat favorable

La baisse des taux d’intérêts bancaires crée un climat favorable à une légère reprise dans ce dernier trimestre de l’année 2014. Les demandes de crédits des acheteurs sont plus facilement acceptées. Beaucoup d’acquisitions concernant des petites surfaces ont cependant poussé vers le haut le prix des appartements inférieurs à 50 m². Les nouvelles conditions de crédit ont également servi le budget des primo-accédants intéressés par ce genre de biens. Les studios franciliens ont tendance à afficher des prix de vente à la hausse, du fait d’une forte demande de ces primo-accédants, la hausse pouvant être évaluée à 0,5% sur le mois.

Les grandes surfaces à la décrue

Les appartements de trois pièces et plus voient en revanche une décrue qui peut atteindre 0,6%, ce qui affirme une tendance influée depuis deux ans, si l’on tient compte du fait que par rapport aux prix de vente de départ, la négociation va souvent porter sur une baisse de 9%. Les délais de négociation jusqu’au compromis de vente sont désormais allongés. Il faut tabler sur un minimum de soixante jours. En 2010, les négociations étaient le plus souvent absentes pour 25% des biens situés en Ile-de-France, les autres se négociant à -5%.

Vendre en surestimant son bien ?

Le premier réflexe des vendeurs est souvent de surestimer son bien au-dessus du prix du marché, en le plaçant entre 10 et 15 % plus cher que sa valeur, tentant de contacter directement de particulier à particulier pour assurer leur vente. Mais devant la longueur de réalisation, ils s’adressent ensuite aux professionnels de l’immobilier. Il convient en tous les cas de placer son bien dans la fourchette du marché, sous peine de voir s’éterniser la mise en vente, ce qui fait décrocher dès le départ d’éventuels acquéreurs. Hors la tendance générale est toujours à la baisse dans la couronne francilienne et à Paris, même si ce dernier trimestre 2014 a permis une légère embellie. Le temps joue contre les vendeurs et favorise les acquéreurs.

Les vendeurs de biens immobiliers dans la région parisienne ont donc intérêt à faire appel aux professionnels qui les guideront dans l’évaluation de leur bien immobilier de manière à favoriser une vente rapide. Cette vente sera d’autant plus rapide que la surface à vendre sera inférieure à 50 m², les studios seront favorisés et trouveront certainement preneurs dans une fourchette de prix correct et dans un délai inférieur à deux mois.