Le Grand Paris : un projet sans grand retentissement?

Le constat fin 2015

Le logement est la première préoccupation des habitants d’Île-de-France. Lorsqu’on les interroge sur le Grand Paris, on note une envie de changement. On ne veut plus habiter « les uns sur les autres ». On veut des espaces verts, des rues piétonnes, des lieux de rencontre et d’échange. Pourtant, les avancées technologiques à mettre en oeuvre ainsi que les solutions de confort et d’esthétisme souhaitées risquent de faire évoluer le prix du foncier. Qui pourra se payer un appartement sur l’un de ces îlots citadins « nouvelle génération » ?
A l’heure actuelle, l’effet du Grand Paris est encore peu visible. On note une relative stabilité des prix en Île-de-France, voire une légère baisse en comparaison avec les relevés enregistrés en début d’année. Acquérir une maison revient en moyenne à 3 883 euros le m² et un appartement à 4 254 euros le m².

Les éco-quartiers à nouveau plébiscités

Le Grand Paris serait un modèle social qui favoriserait la mixité et améliorerait les relations entre chaque classe. L’enjeu est clair : permettre à des foyers ayant des revenus différents de se côtoyer au quotidien. Maîtriser les prix du marché immobilier parisien risque toutefois d’être difficile puisque vendeurs particuliers et promoteurs ont pour objectif légitime de vendre au meilleur prix.
Il existe déjà des éco-quartiers durables en Île-de-France : 26 ont été labellisés. Ils se situent par exemple à Issy-les-Moulineaux, Saint-Denis, ou entre Brétigny et la Vallée de l’Orge. Leur impact est notable sur l’évolution du marché immobilier de leur ville. Les améliorations constatées au niveau du cadre de vie, de l’environnement et de l’aménagement urbain dans son ensemble créent un dynamisme relayé dans le domaine public mais aussi sur le parc privé.