Le Val de Loire : les propriétaires règnent

Un marché immobilier différent de la moyenne nationale

La région Centre, puisque tel est le nom de cette entité administrative qui recouvre le Val de Loire et non le Massif Central, n’a pas été touchée par le redécoupage régional de 2015. Elle reste ainsi l’une des moins peuplées des régions françaises, avec moins de trois millions d’habitants.

Cette faible densité explique probablement la prévalence des propriétaires (65 %) par rapport aux locataires (35 %), et plus généralement celle de l’habitat individuel (73 %), faisant du marché immobilier régional un marché comprenant plus de maisons et moins d’investisseurs bailleurs que la moyenne nationale.

Une région hétérogène

Les départements du Loiret et de l’Indre-et-Loire sont les seuls à comporter des métropoles d’envergure (Orléans et Tours), au cœur desquels les appartements sont prééminents – la taille raisonnable de ces villes permet en revanche à nombre de personnes y travaillant, notamment dans le secteur des services qui y est particulièrement développé, de se transformer en rurbains, en vivant dans un environnement rural relativement proche.

Les autres départements de la région, tels que le Loir-et-Cher sont plus nettement ruraux, les maisons individuelles y étant très largement la forme majoritaire d’habitat.

Ces particularités permettent à la région Centre d’afficher des prix moyens du m² particulièrement modérés, malgré des atouts évidents en terme de qualité de vie (douceur du climat et richesse du patrimoine) et une proximité de la Région Parisienne qui permet à certains de ses habitants de travailler à Paris tout en profitant le soir et le week-end de la quiétude provinciale. Les accédants à la propriété y trouveront aisément des occasions d’acheter à bon prix en profitant des prix au m² à la portée de nombre de budgets.