Vendre ou risquer d’être squatté sans recours possible…

Ce que dit la loi

La loi française peut parfois surprendre. Plutôt que de condamner les squatteurs à rendre un logement qui pourtant ne leur appartient pas et sur lequel ils n’ont aucun droit, elle oblige le propriétaire des lieux à céder sa place. Les forces de l’ordre ne peuvent intervenir que durant les premières 48 heures d’occupation. Passé ce délai, le seul recours envisageable est la procédure d’expulsion qui dure, dans le meilleur des cas, plusieurs mois. L’intervention d’un huissier, l’appel à un avocat, les frais divers restent à la charge du propriétaire désabusé. Une octogénaire en fait actuellement la dure expérience. Après avoir vécu plusieurs années chez son compagnon récemment décédé, elle se retrouve à la rue suite au squat de sa maison de famille située dans l’ouest de la France.

Ce qu’il est possible de faire

La loi du 9 juillet 1991 et plus particulièrement l’article 61 est largement favorable aux locataires et par extension aux squatteurs. Pourtant, certains moyens sont à disposition des propriétaires pour que la procédure d’expulsion soit moins longue. S’il est impossible de connaître le nom des intrus, une requête sur ordonnance peut permettre une expulsion en quelques heures. Si une effraction peut être prouvée, le préfet est habilité à intervenir…
Les squatteurs recherchent les maisons délaissées, souvent isolées, sans surveillance. Les résidences secondaires sont largement visées. Pour éviter des ennuis et frais inutiles, il est parfois préférable de s’en débarrasser. Faire estimer son bien immobilier pour vendre rapidement est si simple. Sachez également qu’il est possible de suivre l’évolution des prix immobiliers par ville ou par région en ligne gratuitement.