La négociation d’un bien immobilier

Estimer correctement son bien immobilier

Lors du processus de vente d’un bien immobilier, l’étape capitale pour un vendeur est l’estimation la plus juste possible de son bien. Pourquoi ? Tout simplement pour attirer les acquéreurs potentiels qui eux ont une connaissance parfaite du prix du marché et multiplier ainsi les visites mais également pour réduire les marges de manœuvre de l’acheteur lors de la négociation finale du bien. Car tout propriétaire craignant pour son prix net vendeur devra nécessairement passer par cette étape clé du processus de vente : la négociation. Il est rarissime en effet qu’un acheteur ne négocie pas un euro sur le prix affiché. Surévaluer son bien au départ pour tenir compte de la négociation finale inéluctable est un bien mauvais calcul : il vaut mieux pour un propriétaire mettre son bien au juste prix et conduire ensuite une négociation en laissant clairement entendre à son futur acquéreur que les réductions possibles sont très faibles.

Comment conduire une négociation ?

Pour conduire une bonne négociation au terme du processus de vente d’un bien immobilier, il convient pour l’acheteur d’appliquer un certain nombre de recommandations. Tout d’abord, il lui est conseillé de bien analyser le prix net vendeur annoncé du bien immobilier en question, de se renseigner sur le prix du marché (surcote ou pas) avant d’évaluer ses failles et ses défauts. Si le bien a du mal à se vendre et possède quelques imperfections et que vous sentez l’acheteur relativement pressé, vous pouvez alors proposer une baisse de quelques pourcents du prix net vendeur proposé. Avant d’entamer une négociation, il vous faut avoir une idée très précise du prix plancher en-dessous duquel vous ne pourrez pas vendre. Toute négociation doit s’engager également sur la base d’arguments solides et sérieux. Des avantages comme avoir la somme complète sans avoir besoin de passer par des prêts bancaires peuvent être vraiment décisifs dans ce genre de négociation pour faire baisser le prix net vendeur initial.

Y-a-t-il des règles précises en matière de négociations commerciales ?

La réponse est bien évidemment négative. Les vendeurs doivent s’attendre à une négociation commerciale en fin du processus de vente. Si on interroge en effet les professionnels de la vente immobilière, on pourra trouver tous les avis sur la question. Cependant, une large majorité d’entre eux conviennent qu’un rabais raisonnable se situe entre 5 et 10% du prix net vendeur proposé. Mais quelques-uns au contraire pensent qu’il n’y a aucune limite et aucun tabou en la matière : une négociation peut très bien se faire sur la base de 30, 40 voire 50% en dessous du prix annoncé. Chaque cas est en effet particulier et il est très difficile d’en faire une généralité. En vendant de particulier à particulier, les vendeurs n’hésitent pas à surestimer de l’ordre de 20% leurs biens immobiliers.