Le regard du visiteur sur votre bien immobilier

La première fois qu’un visiteur, acquéreur possible de votre bien, franchit la porte et découvre votre surface à vendre, le moindre détail prend de l’importance. Certes, le prix de vente va jouer dans une possible réalisation d’acquisition, mais il vient dans un second temps, nourri par de multiples impressions et constatations qui vont faire toute la différence. Il est important de se mettre à la place de l’acquéreur pour pouvoir vendre son bien rapidement et dans les meilleures conditions.

Se mettre à la place de l’acquéreur

A part les curieux qui ne manquent pas dans ce domaine, le véritable acquéreur, lui, se pose toujours les mêmes questions. Il est en quête du coup de cœur pour un lieu de vie ou pour un investissement. Les questions ne sont pas les mêmes selon la destination de son achat.

Bien guider l’investisseur

Si l’acquéreur destine ce bien à l’investissement, sa seule préoccupation va porter sur la rentabilité. Il va donc évaluer les frais de réparation et rafraîchissement, la surface exploitable, la situation du bien et ses potentialités locatives. Sa démarche est celle d’un calcul de rapport entre le prix d’achat et ce que le bien pourra lui rapporter. Cette personne-là attachera beaucoup d’importance à la négociation qui va suivre. Il faudra donc le guider sur les bonnes pistes de réflexion, insister sur l’emplacement idéal du bien, la demande locative dans le secteur, les prix des loyers, la taxe foncière ou encore la garantie décennale de votre bien. Tous ces renseignements rassureront votre visiteur.

Le futur habitant, une personne avertie

Si l’acquéreur désire habiter ce bien immobilier, dans ce cas son regard pourrait être différent. Il va attacher de l’importance aux nuisances sonores éventuelles. Les nuisances visuelles ou olfactives prendront beaucoup d’importance selon sa sensibilité personnelle. Même si vous ne pouvez influencer de tels facteurs, vous pouvez mettre l’accent sur quelques arguments comme par exemple le fait de prouver que vous avez des fenêtres doubles ou triple vitrage et une bonne isolation phonique des murs, notamment si votre bien est situé près d’une route passante ou en plein centre-ville. Les acquéreurs de biens immobiliers craignent également beaucoup l’humidité dans les maisons et seront à l’affût de la moindre trace sur le plafond et les murs. Les infiltrations d’eau venant de la toiture seront rédhibitoires et il faudra prouver que vous avez fait le nécessaire pour la réparation. La solidité du bâtiment est une inquiétude qui peut se faire jour, notamment en cas d’empoutrement dans l’ancien. La fragilité des poutres abîmées par le temps, mal entretenues ou mangées par les vers peut faire considérablement chuter votre prix de vente. Dans l’ancien, le visiteur surveillera tout sujet d’inquiétude comme les fissures, le mauvais entretien du bâtiment, la vétusté des installations d’eau et d’électricité.

Avant la visite, il faudra donc faire en sorte de réfléchir aux questions que peuvent se poser les visiteurs et avoir les bonnes réponses pour les rassurer. Il ne faut jamais se montrer évasif car donner « l’impression de noyer le poisson » peut faire monter d’un cran l’adrénaline de votre visiteur et perdre l’occasion de l’intéresser à l’acquisition de votre bien.