Le ralentissement du marché immobilier observé à partir de 2012 a considérablement gonflé l’offre disponible. Quel que soit le segment concerné, les offres sont très nombreuses et il faudra du temps pour que le marché se rééquilibre. Dans ce contexte, un vendeur doit mettre toutes les chances de son coté pour séduire les acquéreurs. Une transparence totale étayée par un dossier complet est un atout indiscutable.
Réunissez tous les documents que vous possédez
Commencez par éplucher vos dossiers personnels pour réunir le maximum d’informations sur le bien que vous vendez : plans intérieurs et extérieurs, permis de construire, attestation de conformité, règlement de copropriété, compte-rendu d’assemblées générales des copropriétaires, appels de fonds, factures et garanties des gros équipements, attestation de garantie décennale du bâti, règlement d’urbanisme de la zone. Ces documents vont non seulement vous permettre d’apporter des réponses précises aux éventuels acquéreurs, mais avant tout en attester l’exactitude.
Faites établir un Dossier des Diagnostics Techniques (DDT) complet
Trop de vendeurs voire d’agences immobilières s’affranchissent des obligations légales en matière de diagnostics techniques. Sachez vous démarquer par votre sérieux. Si seul le Diagnostic Performance Energétique (DPE) est exigible en début de commercialisation, profitez de la venue du diagnostiqueur pour réaliser tous les diagnostics obligatoires qui seront nécessaires lors de la rédaction du compromis de vente. Véritable carnet de santé de votre bien immobilier, le DDT renseigne précisément l’acquéreur potentiel tout en émanant d’une source indépendante et agrée.
Quelle que soit l’appréciation personnelle du visiteur sur la qualité de votre bien, celui-ci murira sa réflexion sur des bases attestées et rassurantes. Un aspect capital en matière d’achat immobilier.
