Fusion des régions, des changements à prévoir ?

Une vaste réforme des territoires

Si pour certaines régions telles que la Corse, la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur ou encore la Bretagne et les Pays de la Loire cette réforme n’a rien changé administrativement. On ne peut pas en dire autant de la grande région ALCA (Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne) ou du regroupement Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Ce sont typiquement des régions où il existait une très forte disparité de situations immobilières, allant des secteurs ruraux peu densément peuplés aux grandes régions de production viticole et aux métropoles plus attractives les unes que les autres. Pour une même surface, les prix peuvent être multipliés par huit selon l’emplacement.

Le marché de l’immobilier va-t-il se lisser dans les grandes régions ?

A tous les échelons de la vie sociale ou professionnelle, on attend de savoir comment les choses vont évoluer. Le doute plane sur l’organisation des administrations et des services régionaux, mais il y a fort à parier que cela n’impactera pas de façon significative le prix de l’immobilier. Les villes attractives continueront de l’être, et chercheront même à attirer de plus en plus de résidents pour ne pas être concurrencées par les autres nouvelles métropoles régionales. Chacune tirant la couverture à soi, il n’est pas impossible que des politiques de logements novatrices émergent d’ici peu. En revanche, dans les secteurs dits « verts », la demande est faible et le restera. Les prix seront toujours aussi faibles au mètre carré et le nombre de biens vacants aussi important. Il ne faut pas s’attendre à un lissage des prix entre des villes comme Limoges et Bordeaux par exemple.