Ils n’hésitent plus à partir
Tout le monde n’a pas la chance de travailler à cinq minutes de son domicile. La jeune génération doit composer elle aussi avec une contrainte contemporaine : la pénurie d’emplois. Même si les jeunes restent attachés culturellement ou socialement à leurs régions natales, ils n’hésitent pas longtemps avant de mettre le cap sur un horizon lointain. Et parfois même à l’étranger où les salaires sont, selon les domaines, plus attractifs. Une proportion significative parvient toutefois à trouver un emploi dans la ville où les études ont été suivies. Ces jeunes, parfois hautement qualifiés, restent ainsi en territoire connu. Cependant ils seront confrontés tôt ou tard à des propositions d’évolution de poste ou à des changements de cap, dans la région où est implanté le siège social. Si l’on gardait en général le même travail toute sa vie il y a 30 ans, on en change à présent en moyenne cinq fois.
Le choix se porte sur les grands bassins d’emplois
C’est le travail qui guide le lieu d’habitation. Pour peu qu’ils aient choisi une branche professionnelle atypique ou très concurrentielle, l’emploi est limité à quelques grands bassins : l’Île-de-France, le Grand Lyon sont ainsi les deux grandes destinations. A la recherche d’habitations calmes dans des villages péri-urbains, ils préfèrent faire plus de route chaque jour pour trouver un confort de vie optimal. Cette génération n’hésite pas à investir dès leur arrivée dans un bien immobilier plutôt que d’attendre un emploi stable qui n’arrivera peut-être jamais.
