Le budget logement des Français est-il en hausse ?

Le budget moyen consacré au logement

Selon l’enquête d’un célèbre organisme de prêt (baromètre Sofinscope), les foyers français consacrent en moyenne près de 630 euros par mois à leur logement, à peu près comme il y a deux ans et un peu plus que l’année dernière (+2%). Quelques disparités apparaissent entre la capitale et la province, les grandes agglomérations et les petites communes. La part des revenus consacrée aux paiements de loyers ou aux remboursements de prêts immobiliers dépasse 22% et atteint jusqu’à 37,5% pour les locataires contre 31% pour les propriétaires ayant un logement en cours d’acquisition. Malgré la crise et l’état du marché immobilier (bulle immobilière, prix de ventes parfois surestimés), le logement apparaît comme une priorité. L’épargne, les autres biens de consommation, les dépenses de loisirs et de vacances sont relégués au second plan. L’obstacle majeur relevé par les enquêteurs est le prix de ventes : si le prix de vente est trop élevé, le bien est immédiatement écarté.

Les nouveaux propriétaires

Devenir propriétaire ou changer de logement pour un bien mieux situé ou plus spacieux est le rêve de bien des ménages. Pourtant, plusieurs freins sont régulièrement évoqués par les potentiels acheteurs : les difficultés à revendre leur ancien logement et les obstacles pour obtenir un prêt sur une longue durée. Devenir propriétaire est pour certains un parcours du combattant, parfois décourageant. Les vendeurs doivent en tenir compte pour vendre vite et au bon prix.
Estimé par un agent immobilier conscient des difficultés du marché, le net vendeur est plus réaliste, donc mieux perçu par le particulier à la recherche d’un bien selon des critères bien précis. L’évaluation d’un prix immobilier joue sur la durée de mise en vente, sur le nombre de visites et influe sur l’état d’esprit de l’acheteur avant même son entrée dans le logement.

L’impact sur le marché immobilier

Le marché immobilier français semble repartir sur de bonnes bases. Les ménages, peut-être plus confiants en l’avenir, osent viser des biens en accord avec leur art de vivre. Si les prix net vendeur sont analysés selon le quartier, l’environnement et les prestations, la peur d’acheter et de se retrouver endetter sur plusieurs décennies se ressent moins. Un nouvel élan favorise la prise de risque. Plusieurs raisons expliquent cette évolution. Premièrement, les primo-accédants, qui bénéficient d’aides de l’État et de facilités de remboursement, sont de plus en plus nombreux. Deuxièmement, la baisse des taux d’emprunts immobiliers et les encouragements de la Banque Centrale permettent d’envisager des montants de prêts (net vendeur + frais d’agence et de notaire) plus élevés.
Puisque même les foyers modestes n’hésitent pas à consacrer près d’un tiers de leurs revenus à leur lieu de vie avec pour objectif premier l’accession à la propriété, il est logique de penser qu’un prix de vente ajusté selon le baromètre économique et financier relevé à une période donnée garantit une vente rapide. Le net vendeur est le premier critère de vente.