Nouvelle expansion pour le marché toulousain

Les chiffres du dernier trimestre

Sur les quais de la Garonne ou en centre-ville, le moral est au beau fixe. Selon une étude récente, 50% des ménages pourraient accéder à la propriété s’ils le souhaitaient contre 20% à 25% seulement à Paris et moins de 45% dans les plus belles villes de la Côte d’Azur. Le délai de vente reste inférieur à 90 jours pour la plupart des biens.
A Toulouse, les prix immobiliers restent au même niveau qu’en début d’année (à 3 euros près). Les maisons, peu nombreuses sur le marché (16%) sont un peu mieux cotées que les appartements, même si la différence est minime. Le prix plafond pour une maison aux prestations exemplaires et idéalement située près de sites remarquables s’élève à 3 085 euros le m². Le prix plafond pour un appartement luxueux est 3 048 euros le m².

Les évolutions à prévoir

On s’attend à un regain d’activité dans le secteur de l’immobilier neuf à l’instar des autres villes françaises importantes comme Paris, Lyon ou encore Marseille. Toulouse devrait profiter de cet engouement des primo-accédants et des investisseurs pour redorer son image et attirer de nouveaux arrivants. Les rues les plus chères restent la Rue des Arts, la Rue Croix-Baragnon, la Rue de la Fonderie et bien entendu la Place Saint-Georges qui se distingue avec un prix moyen au m² de 2 921 euros et un prix plafond de 7 650 euros. Parmi les moins chères, la Rue de Bruxelles reste accessible au plus grand nombre grâce à un prix plancher tous biens confondus inférieur à 1040 euros, sachant que le revenu moyen des ménages toulousains ne dépasse pas 2 090 euros par mois.