Les biens visés par l’augmentation
Après les résidences secondaires, ce sont les terrains constructibles non bâtis qui font flamber la taxe foncière. Cette année, l’objectif est de démoraliser les propriétaires pour les obliger à vendre.
Les communes touchées par le phénomène sont celles situées dans des zones dites « tendues » : la crise du logement y est ressentie au quotidien. Globalement, la taxe foncière évolue en infligeant des augmentations de 5% et plus. Les élus de Lyon, Marseille ou encore Nice reviennent sur leurs promesses électorales en créant de nouvelles mesures pénalisantes pour leurs concitoyens. La baisse des subventions de l’Etat s’ajouter à une conjoncture économique difficile qui oblige les collectivités locales à trouver l’argent ailleurs.Espérons que ces mesures ne décourageront pas les acheteurs potentiels prêts à faire un effort pour devenir propriétaires dans une des plus belles régions de France !
L’évolution du marché immobilier dans le Sud-Est
Le Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Languedoc-Roussillon forment le Grand Sud-Est. Leur point commun est la forte urbanisation engendrée par le tourisme et l’attractivité culturelle.
Les trois régions enregistrent une augmentation des prix de vente des biens immobiliers depuis le mois de juillet. Les appartements ont la cote même sur le littoral méditerranéen où les villas fleurissent pourtant un peu partout.
En région PACA, le prix au m² d’un appartement était de 2706 euros en mars. Il est aujourd’hui de 2752 euros. Même constat en Languedoc-Roussillon : le prix des appartements fait un bond inattendu fin septembre et atteint 1 975 euros le m², soit 50 euros de plus environ si l’on compare aux chiffres relevés au printemps. Les studios, lofts et penthouses semblent faire rêver plus que les grandes résidences avec piscine.
