Immobilier : les affaires reprennent…

L’actualité immobilière des derniers mois

Fin 2014, les news immobilières laissaient penser qu’une reprise progressive du marché immobilier était possible. Malgré 2 mois difficiles (janvier et février), la tendance semble se confirmer en mars. Le volume des ventes augmente tant dans le neuf que dans l’ancien. D’après les notaires d’Île de France, les transactions sont plus nombreuses (6% de plus que l’an dernier à la même époque). La demande est plus forte sans pour autant laisser une grande marge de manœuvre aux vendeurs, parfois surpris des offres d’achat de 5 à 10% moins élevées que le prix demandé. Les acheteurs sont exigeants. Ils refusent de plus en plus de devoir réaliser des travaux. Ils traquent le moindre défaut et en profitent pour entamer une négociation dès que l’occasion se présente. La solution est certainement d’ajuster le prix de vente et de prévoir une petite marge de négociation.
En 2015, les données sont différentes. Elles évoluent en fonction des lois immobilières, de la politique et du moral des acquéreurs potentiels. Les vendeurs ont tout intérêt à en tenir compte pour pouvoir signer l’acte authentique rapidement.

Ce qui pousse à acheter un bien immobilier

La première constatation des agents immobiliers appartenant à des réseaux nationaux est l’enthousiasme des acquéreurs. Le moral est au beau fixe. Les taux d’intérêts d’emprunts immobiliers n’ont cessé de baisser depuis 2014 : il est possible d’emprunter plus et sur une durée supérieure. Le contexte actuel montre aussi une reprise des activités à divers niveaux. Les prix continuent à baisser sur l’ensemble du territoire : la bulle immobilière se dégonfle lentement mais sûrement. D’après les organismes spécialisés, le prix au m² continuera à baisser modérément tout au long de l’année. A Paris, le prix moyen du m² est déjà sous la barre des 8000 euros. Il était à 8640 euros durant l’été 2011. Ainsi, Les vendeurs de certaines villes comme Nantes, Lyon ou Paris pourraient avoir à baisser leurs prix de 5 à 7% s’ils veulent vendre rapidement. Même dans des villes prisées comme Nice et Marseille, les propriétaires avertis devront se plier aux exigences des acquéreurs potentiels et accepter une baisse de 3 à 5%. Si l’on considère en plus la durée de mise en vente (supérieure à 60 jours dans la plupart des villes), on ne peut qu’espérer un retour en force des acheteurs.