Comme un pied de nez à la crise
La baisse des taux d’intérêts d’emprunts immobiliers se poursuit en avril et début mai malgré une certaine stabilisation ressentie ces jours-ci. Certains experts estiment que les taux ne remonteront pas tant que l’inflation ne dépassera pas les 2% et tant que les banques ne décideront pas d’un commun accord de relever leurs taux de crédit. Selon les derniers relevés, le nombre de prêts réclamés par les particuliers a fait un bond phénoménal durant les premiers mois de l’année (23% de plus qu’au premier trimestre 2014) obligeant les banquiers à revoir leur organisation de travail. Finalement, la stabilisation du taux de crédit de la dette de l’État ne semble pas inquiéter plus que ça. Cet engouement ne peut que se propager au printemps, saison paraît-il propice aux coups de cœur…
Est-il encore temps de mettre en vente ?
Malgré une baisse des prix au m² dans de nombreuses régions françaises, l’heure est à la réjouissance pour les vendeurs. Les acheteurs potentiels reviennent de plus en plus nombreux, confiants en l’avenir et en une nouvelle baisse des taux d’intérêt. La demande est en hausse mais les critères de choix sont de plus en plus précis et exigent des professionnels de la vente immobilière de plus en plus de rigueur.
L’Observatoire Crédit Logement/CSA vient de publier une référence record : le taux immobilier est tombé à 2,03% en moyenne hors assurances et cautions. Le coût est minime même sur une durée supérieure à 15 ans. Pourtant, une hausse réelle des taux d’intérêt (+1% en un an) est bel et bien attendue à moyens termes et il faut s’y préparer.
